Inro – Portrait de dos. Ecole de Ritsuo
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Inro en bois laqué, ouvrant par deux compartiments et un grand couvercle. Laque d’or en takamaki-e et usuniku-takamaki-e, inclusions de nacres et de céramiques polychromes. Il représente un moine guerrier sous un saule, le personnage vu de dos sur une face, le saule pleureur passant sur le dessus du couvercle et retombant sur le revers de l’Inro. Le haut et le bas de l’Inro sont en laque Kinji. L’Ojime et cordon de soie vert sont d’origine. Sceau « Kan ». École de Ritsuo. Belle finesse. Jolie patine naturelle. Japon Edo (1603-1868) fin du XVIIIe, début du XIXe siècle. Provenance : Ancienne collection de Mike et Hiroko Dean Dans l’art japonais, le portrait de dos occupe une place plus importante que chez nous autres occidentaux. Il faut rechercher l’origine des représentations de dos dans la peinture japonaise, parmi elles, les « Trente-six immortels de la poésie » (Sanjurokkasen) de l’époque Heian. Ces représentations ont vocations à offrir une autre facette du personnage et de concentrer notre attention sur un autre détail que les traits du visage de la silhouette représentée.
Two-case inro, the wood surface worked and decorated in gold hiramaki-e, takamaki-e and inlaid in ceramic and mother-of-pearl with a warrior monk beneath a willow tree, top and bottom kinji, fundame rims, a bead ojime. Seal Kan. Ritsuo school. Japan Edo (1603-1868) end of 18th, early 19th century. Provenance : collection Mike and Hiroko Dean